vendredi 29 janvier 2010
Abdoulaye Wade veut un prélèvement salarial obligatoire de trois jours pour aider Haïti
APA- Dakar (Sénégal) Le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, a fait part de sa volonté de préparer un projet de loi pour un «prélèvement obligatoire de trois jours sur les salaires des agents du public et du privé» de son pays, pour soutenir l’effort de solidarité à Haïti, selon l’Agence de presse sénégalaise (APS, publique).
Haïti, un pays d’Amérique, a été victime le 12 janvier dernier d’un énorme séisme qui a fait des milliers de morts, de nombreux sans abris et d’importants dégâts matériels.
«J’ai préparé un projet de loi qui institue un prélèvement obligatoire de trois jours de salaires dans le secteur public et privé pour aider Haïti», a indiqué Me Wade qui se trouve présentement à Davos (Suisse) où il participe au sommet annuel sur l’économie mondiale.
Il a rappelé que son gouvernement a déjà décidé de verser une somme d’un million de dollars pour exprimer sa solidarité au peuple haïtien.
Le Parlement sénégalais, convoqué en session d’urgence sur la situation en Haïti, avait décidé récemment de donner une contribution de 50 millions de francs CFA pour venir en aide aux survivants du séisme en Haïti.
SLG/od/APA 2010-01-29 13:43:18
Articles sur le même sujet
Haïti/Documentaire : Des hommes et des dieux.
Projection - Rencontre
Samedi 6 février, à 15 h
HAÏTI
Des hommes et des dieux
Dans le cadre des rencontres autour de notre exposition actuelle L’Art d’être un homme, Afrique, Océanie, nous vous proposons un étonnant documentaire qui nous permet d’interroger l’ambivalence des identités. Des hommes et des dieux,réalisé par Anne Lescot et Laurence Magloire, évoque la vie d’homosexuels et de travestis qui sont de fervents fidèles du vodou, religion très largement pratiquée en Haïti
Après la projection, rencontre avec Anne Lescot. Débat animé par Brice Ahounou, journaliste et anthropologue.
Réservation conseillée au +331 45 00 91 75
MUSÉE DAPPER – 35 bis, rue Paul Valéry – 75116 PARIS – M° Victor Hugo
dimanche 24 janvier 2010
Les singes de Stéphane
80 hommes pour changer le monde

Pendant quinze mois, Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux ont sillonné la planète à la recherche d'entrepreneurs exceptionnels. Qu'ils soient architecte, chirurgien, agriculteur ou chimiste, ceux-là ont réinventé leur métier, brisé des préjugés économiques réputés indestructibles. Loin du fatalisme ambiant, ils réussissent à construire le monde auquel ils rêvent au lieu de subir celui qui existe. Ces 80 histoires d'hommes et de femmes prouvent que les initiatives de développement durable ne sont pas des lubies d'écolos babas mais des entreprises qui marchent.
Éditions J-C. Lattès – Également disponible en Poche
La 11ème heure

“C'est à notre génération de changer le monde... pour toujours”.
A la 11ème heure, un changement reste possible. Ce film, produit et narré par Léonardo Di Caprio, explique comment nous en sommes arrivés là, comment nous vivons, comment notre comportement à un impact sur l'écosystème, et ce que nous pouvons faire pour changer de cap avant qu'il ne soit trop tard. Articulé sur une série d'entretiens avec des experts, scientifiques, penseurs et politiciens de réputation mondiale, "La 11ème heure - le dernier virage" expose les problèmes clés auxquels sont confrontés la Terre et ses habitants. De plus, les bonus du DVD sont très intéressants et prolongent la réflexion.
A voir et à partager largement !
Durée : 89' + bonus - Français ou anglais Sous-titré - Warner Bros
Il est grand temps de changer

Plusieurs organisations militent dans le monde entier pour que nos dirigeants politiques assistent en personne à la Conférence sur le changement climatique qui se tiendra à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009.
Les Nations Unies elles-mêmes avec "Hopenhagen" (Espoir à Copenhague), la formule de Ban Ki-moon étant "Seal the Deal for Humankind" (Sceller l’accord pour l’humanité – Cop 15).
Le mouvement mondial TckTckTck: Ong, syndicats, groupes spirituels et personnes privées s’unissent pour demander un changement urgent – les aiguilles de l’horloge tournent (tic tac tic tac…) –, ambitieux, juste et qui engage vraiment nos gouvernements, en partant du principe que si les leaders mondiaux se savent soutenus, ils disposeront alors de la force politique pour agir.
"350" ppm [parties par million], c’est la limite supérieure de la pollution en CO2 pour notre atmosphère (actuellement 390 ppm) à laquelle il faut revenir; ce chiffre est représenté partout y compris par des moines bouddhistes à Laka, en Inde.
Cette unité dans le message, se propageant d’une seule et même voix à l’échelle planétaire grâce à Internet, s’exprimera encore plusieurs fois avant la Conférence: le 24 octobre, par exemple, aura lieu la Journée internationale d’action climatique; le forum des enfants sur le climat, auquel participeront des délégations d’ados de 14 à 17 ans, venus de 42 pays, s’ouvrira le 28 novembre, et leur rapport sera présenté à Copenhague; le 5 décembre, enfin, une manifestation très importante est prévue à Londres.
A vos souris !
www.tcktcktck.org
www.sealthedeal2009.org
www.hopenhagen.org
www.climateride.org
www.stopclimatechaos.org/the-wave
www.350.org
Source: Positive News #61 Autumn. Traduction Christiane et Ian Trickett.
• Un souffle d’air frais à Gaza
6000 enfants rassemblés font voler des cerfs-volants pour le Jour de la Paix et de l’Unité.
Des milliers d’enfants palestiniens, cantonnés dans les limites de leur territoire, ont ouvert les grilles qui les y enferment en faisant s’envoler, après les avoir fabriqués, plus de 4000 cerfs-volants sur une plage de la bande de Gaza. Ils ont, de ce fait, battu un record Guinness mondial, dans le cadre d’un programme de jeux d’été des Nations Unies, et prouvé ainsi qu’ils pouvaient eux aussi parvenir au premier rang. Cette initiative visait à restaurer l’espoir et la normalité dans ce territoire laminé par la guerre et faire vivre une expérience positive aux enfants.
"Des milliers de cerfs-volants fendant le ciel et les enfants élevant leurs regards et leurs pensées au-dessus des déchirements qui font partie de leur quotidien, voilà qui exprime bien leur quête de bonheur et de liberté," a déclaré Chris Guinness, de l’Agence Relief & Works des N.U. Pour les organisateurs, au-delà des programmes de soutien scolaire, d’activités de loisirs auxquels de nombreux enseignants locaux avaient collaboré bénévolement et, au-delà du simple record, cela représentait aussi un symbole de liberté et une aspiration à une vie normale, dans la paix et la joie.
Source: Positive News #61 Autumn. Traduction Christiane et Ian Trickett.
Une voix pour la paix

Emmanuel Jal : l’incroyable voyage
Recruté comme enfant-soldat au Soudan, Emmanuel Jal s’en est sorti avec l’aide d’Emma McCune, membre d’une organisation humanitaire britannique et, bien sûr, par la musique.
Devenu star internationale (musique du film Blood Diamond), le rappeur canalise ses émotions et la souffrance grâce aux chansons qu’il écrit: "Je pense avoir survécu pour une seule et unique raison, déclare-t-il, celle de toucher des vies". Dans son premier album Gua -paix dans sa langue maternelle, le nuer - il adjure son public de faire cesser les combats au Soudan et de tout faire pour y rétablir la paix; il milite aussi pour que l’instruction soit accessible aux femmes.
Défenseur des droits de l’homme, il finance, avec les bénéfices de ses chansons, une Ong pour subvenir aux besoins et aux études d’un petit groupe de réfugiés du camp de Kakuma, dans le nord-ouest du Kenya. Gua Africa entend instruire de jeunes adultes et des enfants et les aider à surmonter les effets de la guerre et de la pauvreté; devenir autonome grâce à une formation leur fournit la meilleure arme contre la pauvreté et l’assistanat.
Une autre association "Survivants de la guerre" a pris en charge de la même façon un groupe d’hommes et de femmes au Kenya et en Ouganda. L’un de ces anciens enfants-soldats est en train de terminer ses études de médecine à l’Université de Kampala. Un partenariat avec une école primaire de Nairobi permet à 20 autres enfants de poursuivre leur scolarité.
Enfin, Emmanuel Jal a fondé The Emma Academy, en souvenir d’Emma McCune, pour restaurer une école primaire à Leer, dans le sud du Soudan. A terme, elle pourra recevoir 500 élèves.
Emmanuel veut continuer à chanter, à faire construire des écoles et combattre le mal par le bien. Il pense pouvoir ainsi entraîner d’autres personnes dans sa nouvelle campagne "Perdre pour gagner" où il demande à chacun de renoncer à une chose par jour pour rassembler des fonds par le biais de parrainages. Lui-même a décidé de se contenter d’un repas par jour jusqu’à ce que la somme de 300.000 $US soit réunie.
Contact: Emmanuel Jal, Gua Africa, 170, Ermin Street, Swindon SN3 4NE Angleterre.
+44 (0) 1793 822137
www.emmanueljal.org et www.gua-africa.org
Source: Positive News #61 Autumn. Traduction Christiane et Ian Trickett.
Appel pour une République multiculturelle et postraciale
Lilian Thuram, François Durpaire, Rokhaya Diallo, Marc Cheb Sun et Pascal Blanchard lancent L'Appel pour une République multiculturelle et postraciale, suivi de 100 propositions pluricitoyennes. En kiosque dès le 20 janvier 2010 en supplément au nouveau Respect Mag !
Cinquante ans après l’indépendance des Etats africains, il est temps de poser un juste regard sur un passé qui a des résonances contemporaines sur notre société. L’enjeu : que chacun se sente légitime dans le présent, puisse s’approprier une histoire commune.
Il y a cinq ans, les ‘événements’ dans les quartiers pointent déjà les clivages qui, aujourd’hui encore, menacent l’équilibre de notre société। La société française, riche de la pluralité de ses talents, s’est profondément renouvelée. Par contraste, les élites – politiques, économiques, culturelles – ne parviennent pas à intégrer cette nouvelle dynamique.http://www.respectmag.com
samedi 23 janvier 2010
[France-Diplomatie] HAITI

Ambassade de France en Haïti:
Localisation : 51, rue Capois, Port au Prince
adresse postale : BP 1312 - Port au Prince
Téléphone : (509) 37 01 17 64 (ligne réservée aux «Français en difficulté ») ou (509) 22 23 13 01 (standard accessible 24h/24 et 7 jours/7)
Télécopie : (509) 22 22 52 26 Mél : cad.port-au-prince-amba@diplomatie.gouv.fr
Consule honoraire à Cap-Haïtien : Mme Pascale BUSSENIUS, pascalebussenius@yahoo.fr, (509) 34 54 11 10
Consul honoraire à Jacmel : M. Gérard BORNE, administration@alcibiadepommayrac.org.
Adresses des représentations diplomatiques et consulaires françaises à l’étranger (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).
Dernière Minute
Dernière mise à jour : le 13 janvier 2010. Un puissant séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter a frappé Haïti le 12 janvier 2010. Il a été suivi de deux répliques de magnitude 5,9 et 5,5. Compte tenu de l’ampleur des destructions, notamment à Port-au-Prince et sa banlieue, il est vivement recommandé de surseoir à tout déplacement dans cette zone et de se déplacer avec la plus grande prudence dans le reste du pays.
Troubles Des manifestations sporadiques et potentiellement violentes se produisent à l’occasion dans le centre historique de la capitale. Il convient de s’en tenir à l’écart.
Diphtérie Devant une recrudescence du nombre de cas de diphtérie, il est vivement recommandé de s’assurer que sa vaccination Diphtérie-tétanos-poliomyélite est à jour.
Délinquance Les statistiques relatives aux enlèvements (question la plus sensible en matière de sécurité des communautés étrangères en Haïti) enregistrent une très nette amélioration depuis juillet 2008. La plus grande vigilance continue néanmoins de s’imposer car : en dépit de ces progrès importants, 87 enlèvements ont encore été enregistrés en Haïti au cours des huit premiers mois de l’année 2009 ; des ressortissants français continuent d’être enlevés en Haïti, y compris dans les quartiers résidentiels ou à proximité immédiate de ces derniers ; si le nombre des enlèvements enregistrés par les forces de sécurité a nettement baissé, celui des assassinats et des vols à main armée a augmenté entre 2007 et 2008 (derniers chiffres disponibles).
Sécurité
Français de passage en Haïti, il vous est possible de signaler votre présence à l’ambassade de France en Haïti en complétant le formulaire mis à votre disposition à l’adresse suivante : http://www.ambafrance-ht.org/spip.php?article453
N.B : IL est rappelé que les présents « conseils aux voyageurs » s’adressent essentiellement aux touristes et personnes voyageant à titre individuel. Les hommes d’affaires qui envisagent de se rendre en Haïti, et qui sont accueillis sur place par des partenaires, n’ont pas de raison d’y renoncer, sous réserve qu’ils prennent des précautions adaptées. Il leur est recommandé de recueillir auprès de l’ambassade des informations plus spécifiques, en fonction de leur projet de déplacement (destination, objet, interlocuteurs...).
Si le nombre d’enlèvements en Haïti a spectaculairement baissé au cours des trois dernières années (d’une dizaine par jour à une quinzaine par mois fin 2008), ces kidnappings sont désormais mieux ciblés que dans le passé, et débouchent souvent sur une « détention » plus longue, plus fréquemment accompagnée de violences : un des cinq Français enlevés dans ce pays depuis janvier 2008 a ainsi été assassiné par ses ravisseurs. On observe par ailleurs ces derniers temps une relative recrudescence des meurtres, des agressions et des attaques à mains armées.
En outre, les grandes villes haïtiennes, et singulièrement Port-au-Prince, sont régulièrement le théâtre de manifestations parfois violentes. Deux ressortissants français ont ainsi été légèrement blessés par des jets de pierres en avril 2008 et en juin 2009.
Haïti n’est enfin pas à l’abri des catastrophes naturelles : elle a ainsi été ravagée, en août et septembre 2008, par quatre cyclones successifs, qui ont fait près d’un millier de morts et des centaines de milliers de sinistrés.
Dans ce contexte, nos compatriotes sont invités à faire preuve la plus grande prudence et à préparer soigneusement leur voyage. Il leur est notamment recommandé de vérifier que leur assurance-voyage les couvre bien pour des déplacements en Haïti, pays placé sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies, et donc exclu des polices de certaines compagnies. Ils doivent également garder à l’esprit que les tribunaux haïtiens font preuve, à l’occasion, d’une sévérité dont il faut être conscient : des actes qui seraient qualifiés de simples délits en France peuvent, dans ce pays, être considérés comme des crimes passibles de plusieurs années d’emprisonnement ou de travaux forcés, à purger en outre dans des établissements ou les conditions de détention sont particulièrement difficiles.
1. Criminalité et troubles à l’ordre public
D’une manière générale, il demeure donc impératif de maintenir une grande vigilance et de respecter scrupuleusement un certain nombre de règles élémentaires de comportement :
éviter de se promener seul dans les quartiers populaires et les bidonvilles, notamment à Cité Soleil, Martissant ainsi qu’aux abords du port et de l’aéroport de Port-au-Prince et renoncer aux promenades à pied, notamment la nuit.
éviter absolument le stationnement dans des endroits isolés ou non gardés, notamment la nuit, et, dans tous les cas, s’assurer de l’environnement du véhicule avant d’en descendre ou d’y monter. La plupart des derniers enlèvements de ressortissants français en Haïti ont eu lieu à la sortie de lieux publics ou de soirées privées où les malfaiteurs attendaient leurs victimes à proximité de leur moyen de transport ;
éviter de circuler en automobile la nuit sur les routes de province et dans la périphérie de la capitale;
ne pas porter de bijoux ou d’objets de valeur, ne pas laisser en évidence les caméras et les appareils photos et éviter, de manière générale, de susciter des convoitises ;
manier avec précaution ses moyens de paiement. Eviter notamment les retraits en numéraires auprès des distributeurs automatiques de billets situés dans des lieux publics. Il est possible de retirer du liquide dans des agences bancaires, mais certains gangs attendent parfois leur proie à la sortie de ces établissements ;
s’abstenir de tout comportement provocant, arrogant ou ostentatoire ;
ne pas photographier ou filmer les gens sans leur accord préalable.
refuser toute proposition de vente d’articles divers (notamment cigarettes et alcools) dans la rue ;
se tenir à l’écart des mouvements de foule et des manifestations, notamment aux abords des établissements d’enseignement supérieur et/ou dans le centre historique de Port-au-¨Prince (rue Capois, place du Champ-de-mars, avenue Christophe, quartiers du Palais national et du Parlement). Faire immédiatement demi-tour à la vue d’une barricade ou d’un obstacle incendié en travers de la chaussée. Dans l’hypothèse où le véhicule serait la cible de jets de pierres, se protéger en priorité la tête, notamment les yeux et le visage ;
toujours se tenir informé de l’actualité locale ;
décliner les invitations aux cérémonies vaudoues si vous n’y êtes pas invité(e) par des personnes sûres et que vous connaissez bien ;
s’en tenir, dans les rapports avec les policiers, à un comportement courtois, posé, et strictement respectueux de la législation locale. En cas de difficultés, ne pas hésiter à prendre contact avec l’ambassade ;
En cas d’attaque à main armée, ne pas opposer de résistance.
2. Cyclones :
Chaque année, de juin à novembre, Haïti est fréquemment touchée par des cyclones. A l’été 2008, quatre tempêtes et ouragans successifs ont ainsi fait près d’un millier de morts et plusieurs centaines de milliers de sinistrés dans ce pays.
Plus que les vents, ce sont les précipitations et les inondations qu’elles provoquent qui entraînent des pertes en vies humaines et mettent parfois en danger nos compatriotes : en septembre 2008, plusieurs ressortissants français se sont ainsi retrouvés bloqués pendant plusieurs jours, sans eau, ni nourriture, dans la ville de Gonaïves et le département de l’Artibonite après le passage de la tempête tropicale Hanna.
Il est donc impératif de se tenir informé des conditions atmosphériques pendant toute la saison cyclonique et d’appliquer à la lettre les recommandations des autorités haïtiennes, de l’Ambassade et de la fiche réflexe “Ouragans” consultable sur ce site dans la rubrique “Fiches thématiques”.
3. Séismes
Comme la plupart des îles des Caraïbes, Haïti constitue une zone à fort risque sismique. Même si aucun tremblement de terre important n’y a été enregistré depuis des décennies, plusieurs villes ont été entièrement rasées, aux XVIIème et XVIIIème siècles, par des séismes et/ou des raz-de-marée.
Chacun doit veiller à prendre des dispositions pour y faire face, notamment en appliquant les recommandations de la fiche réflexe “Séismes” consultable sur ce site, dans la rubrique “Fiches thématiques”.
Les ressortissants français sont en outre invités à se réfugier le plus rapidement possible sur une hauteur s’ils ressentent une secousse sismique alors qu’ils sont en bord de mer.
Image et carte du pays Régions déconseillées à Haïti
La carte ci-après tient compte de tous les risques précédemment analysés. Elle doit être interprétée à la lumière des analyses présentées sous chacune de ces rubriques.
Les régions déconseillées sauf raisons professionnelles impératives sont indiquées en orange
Transports
Infrastructures routières
La circulation en voiture est difficile, les routes sont étroites et non entretenues, les embouteillages nombreux. Eviter de circuler de nuit : un grand nombre de véhicules démunis de phares ou de feux de stationnement constituant un véritable danger. Toujours rouler vitres fermées et portes verrouillées.
Les accidents de la circulation ne sont pas rares, que ce soit en zone urbaine ou en zone rurale. Les véhicules de transport public sont souvent surchargés, en mauvais état et pas toujours respectueux des limitations de vitesse. Le port de la ceinture de sécurité s’impose donc, d’autant qu’il n’existe pas d’organisation de type SAMU, et que les banques de sang sont insuffisamment sécurisées.
Attention aux « taxis marrons » (taxis "pirates", i. e. non titulaires d’une licence ) qui sont nombreux la nuit. Il est préférable de louer un véhicule avec chauffeur recommandé par la société de location ou par des personnes connues.
Réseau maritime
La surcharge et la vétusté des bateaux assurant les liaisons intérieures sont telles que des catastrophes se produisent régulièrement. Plusieurs navires ont fait naufrage les années passées causant la mort de nombreuses personnes. Il est donc formellement déconseillé d’emprunter ce type de moyen de transport. Haïti ne dispose pas de port de plaisance.
Compte tenu des incidents qui, dans le passé, ont affecté des plaisanciers étrangers, il est fortement déconseillé de mouiller au large des côtes haïtiennes.
Transport aérien
Il n’existe pas de compagnie aérienne nationale. Les vols intérieurs, de Port-au-Prince vers les grandes villes de province (principalement Cap Haïtien, Jeremie et les Cayes), ainsi que les vols régionaux (vers Saint Domingue, la Jamaique, les îles Turks et Caiques et les Bahamas), sont assurés par des compagnies privées dont les appareils sont anciens. L’Etat n’est pas en mesure de réaliser des contrôles suffisants en matière de maintenance de ces aéronefs.
Trois accidents d’avion ont été enregistrés ces dernières années dans le pays (en août 2003, ainsi qu’en août et septembre 2007), ce qui doit inciter les voyageurs à la prudence, sachant néanmoins que les autres moyens de transport inter-urbains présentent également de grands risques.
Entrée / Séjour
Français de passage en Haïti, il vous est possible de signaler votre présence à l’ambassade de France en Haïti en complétant le formulaire mis à votre disposition à l’adresse suivante : http://www.ambafrance-ht.org/spip.php?article453
Les citoyens français ne peuvent pénétrer sur le territoire haïtien que munis d’un passeport en cours de validité, même s’ils se rendent dans ce pays via la République dominicaine. En octobre 2002, les autorités ont officiellement rétabli l’obligation de visa d’entrée pour les pays n’ayant pas signé d’accord d’exemption de visa avec Haïti. C’est notamment le cas de la France. Depuis cette date, les visas d’entrée d’une validité de 90 jours sont délivrés gratuitement, sur passeport ordinaire, à l’entrée du pays. Il est vivement recommandé de se renseigner auprès des autorités consulaires haïtiennes, avant le départ, sur les dispositions en vigueur concernant les conditions d’entrée et de séjour dans le pays. Une carte, généralement de couleur verte, intitulée “Départ/Sòti”, est remise à tous les étrangers à leur arrivée sur le territoire haïtien. Ce document est exigé par les autorités au départ du voyageur : son absence ou sa perte peuvent entraîner des difficultés avec les services de douanes ou de police. Nos compatriotes sont donc invités à :
exiger, lors de leur entrée en Haïti (notamment s’ils passent la frontière en bus), l’établissement et la remise de cette carte. En septembre 2008, trois de nos compatriotes, qui n’avaient pas accompli cette formalité, ont été arrêtés par les services de police quand ils ont tenté de regagner Saint-Domingue ; faire une copie de cette carte dès que possible, en conserver l’original agrafé dans leur passeport, qui sera gardé en sécurité.
Attention :
Les voyageurs qui transitent par un aéroport américain pour se rendre en Haïti doivent se tenir informés de la législation concernant les conditions d’entrée aux Etats-Unis dans le cadre du programme d’exemption de visa en consultant sur ce même site dans la rubrique "Entrée/Séjour" de la fiche Etats-Unis.
Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’Ambassade d’Haïti à Paris, adresses des missions étrangères en France (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).
Santé
Avant le départ : Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire, en vérifiant que cette police s’applique bien en Haïti (pays exclu de la zone de couverture de certaines assurances).
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes :
Paludisme (malaria): Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires...). A ces mesures, doit éventuellement s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. En Haïti, qui est classée en zone 1, le paludisme est seulement présent dans quelques zones rurales. Il est donc impératif de prendre des précautions en cas de déplacement en campagne. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en oeuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Dengue : Cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.
Vaccinations : La mise à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Polio est d’autant plus nécessaire qu’une forte recrudescence du nombre de cas de diphtérie a été observé en Haïti depuis 2008. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée par votre médecin (cette vaccination ne dispense pas d’une consultation en cas de morsure). Compte tenu de la prévalence de la tuberculose en Haïti (cf infra), nos compatriotes qui se déplaceraient dans ce pays en famille sont invités à vérifier que leurs enfants ont bien été vaccinés contre cette pathologie (BCG). Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Rage : Il s’agit d’une maladie virale potentiellement grave, essentiellement transmise par les morsures ou griffures de mammifères (souvent le chien ou le chat). Vaccinée ou non, toute personne mordue par un animal doit consulter un médecin sans délai (voir coordonnées ci-dessous). Malgré des efforts de contrôle des animaux errants et de vaccination des chiens et chats domestiques, Haïti est régulièrement à l’origine de l’essentiel des cas de rage humaine répertoriés en 2006 dans les Amériques (14 cas haïtiens sur les 22 déclarés).
Hygiène alimentaire : il est vivement déconseillé de boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas. en raison d’un certain nombre de décès attribués à un fruit nommé "ackee" ou "aki", la consommation de ce fruit est déconseillée.
Pandémie grippale : La présence du virus A/H1N1 a été confirmée en juillet 2009. Celle du virus de l’influenza aviaire de type A/H5N2, faiblement pathogène, avait par ailleurs été confirmée le 2 avril 2008. Dans ce contexte, nos compatriotes sont invités à appliquer strictement les mesures prophylactiques énumérées notamment sur le site http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/.
Sida : Prévalence non négligeable du VIH - sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Tuberculose : Elle est endémique en Haïti, où plusieurs foyers à souche résistante ont en outre été détectés. Compte tenu de la virulence de cette pathologie particulière, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de toux persistante, de grande fatigue, ou de fièvre.
Quelques règles simples : évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides. ne caressez pas les animaux que vous rencontrez. veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto). ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue. emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
La plupart des médecins sont basés à Port-au-Prince. Les hôpitaux publics sont peu nombreux et sous-équipés. Quelques établissements, à but lucratif ou non, prodiguent des soins convenables.
Numéros utiles : Direction de l’hygiène publique (vaccination humaine antirabique) Rue des Miracles - Port au Prince Téléphone : 246 5214
Consulat : 51 place des Héros de l’Indépendance BP 312 - Port au Prince Téléphone : 509.222.09.52
Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants : Le site du ministère de la Santé : http://www.sante.gouv.fr/ Le site interministériel relatif à la grippe aviaire : http://www.grippeaviaire.gouv.fr/ Les recommandations 2009 de l’Institut de veille sanitaire pour les voyageurs (http://www.invs.sante.fr/beh/2009/23_24/beh_23_24_2009.pdf) Les informations actualisées de l’Institut de veille sanitaire : http://www.invs.sante.fr/ Le site du CIMED : http://www.cimed.org/ Le site de l’organisation mondiale de la santé : http://www.who.int/ (anglais et français) Le site de l’Institut Pasteur de Paris http://www.pasteur.f/r ou de Lille http://www.pasteur-lille.fr/
Le Ministère des Affaires étrangères et européennes ne peut, en aucun cas, être tenu responsable d'incidents qui pourraient survenir pendant un voyage. Les informations contenues dans les pages du site internet sont susceptibles de modification et sont données à titre indicatif. En outre, il est rappelé qu'aucune région du monde ni aucun pays ne peuvent être considérés comme étant à l'abri du risque terroriste.
Nous écrire © Ministère des Affaires étrangères et européennes
jeudi 21 janvier 2010
mercredi 20 janvier 2010
De nombreuses associations humanitaires appellent aux dons. Pour les aider, voici leurs coordonnées

l’entraide entre les personnes et les peuples sont des qualités humaines qu’il faudrait toujours encourager, et pour ceux qui souhaiteraient faire quelque chose pour venir en aide au peuple haïtien ou toute autre action qui viendrai en aide à des personnes dans le besoin.
Il vous suffit de vous renseigner auprès de vos mairies de quartiers leur demander la liste de tous les associations qui fondent et les actions caritatives auprès des personnes qui sont dans le besoin. Si vous voulez faire un peu plus, vous pouvez toujours organisé des collectes de vêtements, des livres, des jouets …. Dans nouveau quartier, dans les écoles, collèges et lycées, et pour ceux qui travaillent ils peuvent se renseigner auprès de leurs délégués du personnel ou de leur CE.
Mais avant tout ça n’oubliez pas que ces associations qui connaissent mieux les situations des gens qui ont subi des catastrophes naturelles, les catastrophes humanitaires causés par les guerres, car ils ont les structures nécessaire pour stocker du matériel et la logistique qui leur permettent d’intervenir plus efficacement sur le terrain.
Merci.
« L’homme devrait toujours pouvoir tendre sa main pour relever celui qui est à terre ».